21.3.10

dimanche vingt et un mars deux mille dix

17 heures dans un appartement près de la gare du Nord. Une poupée Barbie trône à quelques 3 mètres du sol perchée sur une poutre. En dessous : rien, juste un vaste chantier avec sacs de plâtre, planches de bois, gros outillage etc… Tout va bien, je quitte l'appartement.
17 heures 15 à deux pas de la gare du Nord, un noir avec une gueule à la Issach de Bankolé, pas mal, attend devant une pissottière Decaux. Une voiture de flics s'arrête et l'interpelle "Qu'est-ce que tu fous là? T'attends quoi?!!" etc… "Bah rien… j'attends que ça soit libre. J'ai pas le droit de pisser?" répond le type. Les flics descendent dare dare de leur Batmobile et se jettent sur lui. "Circulez mademoiselle!! Y a rien à voir!!!" OK… je circule, de toute manière c'est exactement ce que j'étais en train de faire. Je continue donc mon chemin avec une sérieuse envie de gueuler et je me retourne quelques mètres plus loin. Le type est plaqué au mur à côté de la pissottière les deux mains menottées dans le dos. Tout va mal, je quitte le quartier.
18 heures je suis de nouveau devant mon ordinateur et je lis : "La Barbie noire vendue moitié moins chère que la Barbie blonde". Elle coûte en effet 3 dollars chez Wal-Mart aux Etats-Unis alors que Barbie blonde elle, coûte 5,93$… Parfois les journées se déroulent ainsi, tout va de Charybde en Scylla : de cette Barbie sur le chantier au jeune type noir de la pissottière, j'en arrive à cette nouvelle que les Barbies noires valent moins chères que les blanches. Il faut que je réfléchisse là… À demain dans la crise!
Le crotale hivernant
PS : Au départ, je voulais vous donner la recette de la soupe de fanes de petits pois. J'éspère que vous ne regretterez pas trop…

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