8.3.10

mardi neuf mars deux mille dix

Yes! C'est THE bon plan de l'année! Je ne pensais pas en avoir d'aussi parfait à vous annoncer en ces temps de crise… et je jubile, je trépigne, je sautille. Bon… je vais droit au but, je ne jouerai pas avec vos nerfs, alors voilà : le total look de la crise se peaufine et les créateurs de prêt à porter ont planché dur cet automne pour nous rendre addicts d'une mode en totale adéquation avec ce que nous vivons dans cette période de crise (rohhh je jubile encore… désolée). Zadig & Voltaire, célèbre marque pour ses jolis pulls en maille fine à prix exorbitants et à trous-sous-les-aisselles automatiques nous ont dessiné une marinière en deux finitions : version n°1 (la crise je ne connais pas) T-Shirt SWIM à 75 € et, version n°2 (la crise je la vis de l'intérieur de mon pull) : T-Shirt SWIM BIS à 85 €. Et oui!! Pour 10 € de plus, Zadig & Voltaire ne s'est pas foutu de notre gueule : ils trouent les T-Shirt à notre place! C'est pas une idée géniale? Plus besoin d'enfiler son pull ou son T-Shirt Z&V pour faire un trou… c'est déjà fait, et très bien fait! Les fashionistas du 16ème pourront se déguiser et afficher une pseudo déchéance économique pour se fondre dans la masse… À demain dans la crise!
Le crotale hivernant

2 commentaires:

  1. et si on montait une boite pour faire des trous à la demande, comme on est des artistes, on pourrait proposer 20€ du trou...
    mais on y mettrait tout notre coeur !
    et les trous en forme de coeur, qui nécessite, une vraie pratique des ciseaux et au moins 4 livres de loisirs créatifs (déjà au pilon) à son actif, je propose qu'on les vende 40 €.
    Quand on aime la crise, on ne compte pas !
    signé : le paysan à baskets argentées

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  2. La mode a toujours été un miroir de la société

    Eh oui la mode nous fait nous habiller en marin, ouvrier, militaire, etc
    Bref, l'uniforme rassure, conforte le regard de l'autre par rapport à son propre désarroi.

    Le sobriété rigoureuse remplace la robe du soir glissant sur le tapis rouge.
    D'où une émergence de tenu rayé, veste cintrée à col et boutons militaire (on se souvient, dans les années quarante, de l’apparition des tenues étriquées et des chaussures compensées, afin de ne pas user les semelles)

    La jupe se rallonge... comme toujours par temps de crise. Les garçons ne profiteront de la vision des jambes de filles virevoltant sous leur jupe, sirotant un café en terrase. En même temps un café à 4,70€ ça freine durement la consommation (si, si... tarifs vu dans un bistrot des Champs Elysées)

    Les couturiers ne font plus les ourlets des pantalons et des tee shirt...
    Alors des trous...

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