18.4.10

dimanche dix huit avril deux mille dix

Espace aérien fermé. Eyjafjallajökull saupoudre l'Europe de basalte, de silice et de dioxyde de soufre. "Un avant goût de ce que sera la fin du monde" disent certains… "une catastrophe économique pour les compagnies aériennes" (147 millions de chiffre d'affaire perdu) évaluent les autres. Dehors, le ciel est si clément. Pas un nuage, pas une poussière… Juste un grain de sable dans l'engrenage. La planète aussi est en crise mais cette fois, il n'y a rien à faire. Alors on attend… que l'espace aérien ouvre de nouveau. "Espace aérien"… il y en avait donc un. Il s'en est fallu de peu pour que Eyjafjallajökull ait continué sagement de sommeiller et que l'on en prenne jamais conscience. À "aérien" dans le dictionnaire, je peux lire : allègre, guilleret, bondissant, agile, alerte, souple, vif… Il y avait donc tout celà au-dessus de nos têtes. Alors j'attends que l'espace aérien ouvre de nouveau, c'est une très belle perspective. À demain dans la crise!
Le crotale hivernant

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